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Quantum computing

Eurofiber lance le projet pilote 'Internet quantique'

Eurofiber lance son projet pilote fin avril cette année dans le domaine de l'Internet quantique. La recherche sur l'Internet quantique est cruciale pour l'arrivée de l'informatique quantique, sans aucun doute la prochaine révolution dans le domaine de l'informatique.

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Eurofiber lance fin avril de cette année un projet pilote dans le domaine de l'internet quantique. La recherche sur l'internet quantique est cruciale pour l'arrivée de l'informatique quantique, sans aucun doute la prochaine révolution dans le domaine informatique. "Nous allons explorer, en collaboration avec l'institut de recherche néerlandais QuTech, le fonctionnement et les possibilités de l'internet quantique. C'est un projet qui nous apportera des insights importants sur l'une des plus grandes révolutions à venir dans le domaine de l'informatique", a déclaré Marc Hulzebos, responsable de l'innovation chez Eurofiber.

Internet Quantique

L'objectif de la collaboration avec QuTech est de démontrer avec succès la communication quantique fondamentalement sécurisée via le réseau de fibre optique existant d'Eurofiber. Marc Hulzebos : "C'est ce que nous allons explorer ensemble avec QuTech dans une 'preuve de concept'. La forme spécifique de chiffrement sécurisé que nous testons entre nos emplacements de centres de données contient une technologie qui pourra être utilisée pour connecter des ordinateurs quantiques ; l'internet quantique." L'équivalent quantique du bit informatique classique à partir duquel sont construits les ordinateurs quantiques, le qubit, peut être utilisé pour distribuer des clés de chiffrement sécurisées sur un réseau. En utilisant la technologie de distribution de clés quantiques (QKD), des qubits sont envoyés à travers un réseau et détectés par un récepteur. Cela est utilisé pour générer une clé fondamentalement sécurisée qui est protégée par les lois de la physique. "Cet aspect est très intéressant pour nous en tant que fournisseur d'infrastructure numérique vitale car il est déjà disponible. Étant donné que ce chiffrement est théoriquement impossible à pirater, il est intéressant pour toutes les organisations traitant des informations sensibles telles que les gouvernements, les institutions financières et les organisations de santé", explique Hulzebos.

Prêt pour l'avenir

La technologie nécessaire pour construire l'internet quantique est encore en plein développement. Il faudra donc encore quelques années avant qu'il ne soit possible d'envoyer ces qubits de manière efficace et fiable sur de plus longues distances. Néanmoins - ou justement pour cette raison - il est très important pour Eurofiber de commencer dès maintenant, déclare Marc Hulzebos. "Notre département Innovation ne se concentre pas uniquement sur les développements technologiques d'aujourd'hui, mais suit également de près les développements futurs. Nous examinons donc également les applications qui pourraient n'être disponibles que dans cinq ou dix ans à grande échelle." Eurofiber est donc étroitement impliqué dans l'écosystème quantique néerlandais, actuellement en plein développement. "Nous le faisons pour que les clients d'Eurofiber puissent avoir confiance dans le fait que notre infrastructure et nos services sont sûrs et prêts pour l'avenir, dès aujourd'hui et demain."

Informatique Quantique : une rupture radicale

L'informatique quantique représente une rupture radicale avec la manière traditionnelle dont les ordinateurs effectuent leur travail. Un ordinateur normal effectue ses calculs avec des bits : soit un 0, soit un 1. Un ordinateur quantique est basé sur une physique avancée (mécanique quantique) et utilise des qubits : ceux-ci peuvent être à la fois un 0 et un 1. Cela leur permet de résoudre des calculs difficiles beaucoup plus rapidement que les systèmes informatiques actuels ne pourront jamais le faire - s'ils y parviennent déjà. "Sycamore", un projet quantique récent de Google, a par exemple calculé une combinaison complexe de sommes en trois minutes et vingt secondes. Selon Google, cela prendrait au moins 10 000 ans avec un ordinateur standard.