Ce mois-ci, cela fait vingt ans que deux entrepreneurs ambitieux ont créé une entreprise qu’ils ont baptisée Eurofiber. Leur première mission a été le Randstadring, une connexion de 500 kilomètres entre les quatre plus grandes villes des Pays-Bas. Eurofiber compte désormais des milliers de clients dans les secteurs commercial, gouvernemental et à but non lucratif, exploitant une infrastructure de 36.000 kilomètres de fibre optique et huit data centers. Le Groupe Eurofiber se compose d’Eurofiber, de Dataplace, DCspine et des filiales françaises ATE, Eurafibre et Eura DC. Le CEO Alex Goldblum évoque 20 années de croissance et l’importance qui ne cesse d’augmenter des services d’Eurofiber.
Quelle est l’idée qui a présidé à la création d’Eurofiber en 2000 ?
« À l’époque, le cuivre était le matériau de base des connexions numériques des entreprises et la fibre optique était encore essentiellement utilisée pour l’épine dorsale et pour les connexions des grandes entreprises. Il était évidemment déjà clair que l’avenir de la connectivité numérique se trouvait dans la fibre optique, tout simplement parce qu’elle fournit des prestations supérieures aux autres techniques. Ce qui a distingué Eurofiber dès le départ c’est son réseau ouvert. Ce qui a commencé par la vente de fibre optique noire s’est transformé en philosophie axée sur les réseaux ouverts. Là où les autres fournisseurs considéraient la connexion comme un moyen de faire passer des services payants, nous avons pensé que la connectivité numérique devait être ouverte et non couplée à d’autres services. De manière à ce que les clients puissent choisir librement les services, applications et fournisseurs qui correspondaient à leurs besoins spécifiques. Nous n’avons pas changé d’optique : nous veillons à ce que les clients soient libres et puissent exploiter pleinement leur potentiel d’innovation au travers de la numérisation. C’est ce qui a fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui : le gestionnaire d’une infrastructure vitale. Nos réseaux et data centers sont des éléments indispensables de la société numérique. »
Vous avez rejoint l’entreprise en 2006. Qu’est-ce qui vous a séduit ?
« Quand je suis arrivé, le marché de la fibre optique était déjà en phase ascendante, mais il n’en était en fait qu’à ses premiers balbutiements. Et il en allait de même pour l’entreprise elle-même. Nous étions encore une start-up d’environ 30 personnes. C’était un environnement extrêmement dynamique et passionnant et j’ai perçu l’énorme potentiel de l’entreprise et du marché sur lequel nous opérions. Mais ce qui m’a le plus séduit, c’est l’esprit d’entreprise et l’orientation client qui caractérisaient l’entreprise. Tous ceux qui travaillent avec nous réalisent chaque jour à quel point nos services sont cruciaux pour nos clients et agissent en conséquence. C’est dans notre ADN. »
Sous votre direction, Eurofiber a connu une forte croissance ; elle compte actuellement 550 collaborateurs, 36.000 kilomètres de câble de fibre de verre et huit data centers. . Regrettez-vous parfois ce petit groupe de 30 personnes ?
« Récemment, j’ai réalisé que je ne connaissais plus tous mes collègues par leur nom. J’ai alors effectivement repensé à nos débuts lorsque nous étions une famille. Mais aujourd’hui encore, nous avons une solide culture des relations interpersonnelles et de l’engagement. C’est ce qui attire de nombreux nouveaux collègues quand ils viennent travailler chez nous et clients et partenaires lorsqu’ils font des affaires avec nous. Mais pour répondre à votre question : je trouve épatant le parcours que nous faisons ensemble, ce que nous avons atteint, ce que nous sommes en train de réaliser et ce qu’il nous reste à faire. J’ai des souvenirs formidables, je suis fier de ce que nous avons réalisé ensemble depuis le début et je me réjouis vraiment de poursuivre l’aventure. »
Et puis le corona est arrivé…
« Nous avions effectivement prévu de célébrer cet anniversaire autrement. Mais en ce moment, il y a évidemment des choses plus importantes à gérer que notre anniversaire. Quand on voit l’énorme impact de la crise sur la société et sur la santé des gens, le report de notre fête est vraiment un désagrément mineur. Et cela ne perd rien pour attendre ! »
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