Le travail hybride présente des avantages, mais il a aussi des inconvénients : pression croissante, solitude et augmentation des burn-out. Cependant, la majorité des collaborateurs souhaitent pouvoir alterner de manière flexible entre le télétravail et le travail au bureau. Comment assurer un déploiement réussi du modèle hybride qui satisfait tout le monde au sein de l'organisation ?
C'est précisément parce que tant de personnes travaillent à domicile depuis un certain temps, obligatoirement ou non, qu'elles ont commencé à considérer différemment leur vision du bureau. Ainsi, Accenture constate que la majorité des travailleurs préfèrent le travail hybride. Pour les organisations aussi, cette évolution est l'occasion de jeter un regard critique sur leur lieu de travail et leur culture organisationnelle. Parmi les avantages, citons un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée, une diminution du stress lié aux déplacements, une réduction de l'empreinte carbone et une indépendance géographique.
Néanmoins, de nombreuses questions restent sans réponse. Par exemple, comment gérer les collaborateurs dans ce nouveau contexte ? Comment satisfaire les besoins des personnes qui travaillent à distance, tant au niveau de leur bien-être que de leur productivité ? Pression croissante, solitude et augmentation des burn-out sont aux aguets. L'un des défis identifiés par la société de conseil PWC est le phénomène des accords « back-to-back ». Dès que vous quittez une réunion d'un clic de souris et que vous en entamez une autre dans la foulée, il n’y a pas la possibilité de laisser le tout décanter et se détendre. Un autre problème est le manque de relations personnelles et de cohésion entre collègues et au sein des équipes. Tout comme l'évaluation objective de personnes qui ne sont plus toujours physiquement présentes au bureau.
Conseil 1 : Gérer les risques
La voie du succès ne consiste pas à éviter les risques, mais justement à bien les gérer. Les organisations qui effectuent la transition vers un modèle hybride durable doivent désormais s'attacher à préserver leur culture organisationnelle, à soutenir leur personnel et à optimiser en permanence leur approche de la « nouvelle normalité ». L'expérimentation est nécessaire pour éviter les effets négatifs du travail hybride, selon le cabinet de conseil McKinsey. Parmi les organisations où les collaborateurs excellent en termes de productivité, 16 % testent en permanence l'approche actuelle et l'adaptent le cas échéant. Au sein des organisations à la traîne, ce phénomène est totalement absent.
Conseil 2 : Aménager le bureau en fonction du travail hybride
Un bureau moderne facilite le travail hybride des collaborateurs. Selon une étude menée par Frost & Sullivan, 36 % des organisations investissent désormais davantage dans les salles de réunion. En effet, la combinaison du télétravail et du travail au bureau pose de nouvelles exigences. À elle seule, l'utilisation d'applications vidéo telles que Zoom, Google Meet et Microsoft Teams a augmenté de 350 % depuis le début de 2020. Les réunions se déroulent donc dans une variété d'espaces, qui portent des noms tels que meeting pods, huddle rooms, phone boots et jump spaces.
Conseil 3 : Les connexions rapides (fibre optique) ne sont qu'un début
Il est pratiquement impossible de travailler avec des applications gourmandes en données, comme la vidéoconférence et le partage de fichiers volumineux, sans une connexion Internet fiable et rapide. Mais l'éventail des exigences pour un environnement de travail moyen va désormais nettement plus loin. Pensez aux mesures anti-DDoS pour le trafic IP entrant et au load sharing (une configuration technologique qui maintient la capacité disponible dans divers scénarios d'utilisation). Un accès illimité et sans surréservation à l'Internet est également essentiel pour disposer en permanence de la bande passante nécessaire. Un réseau doit être aménagé dans ce but, avec des connexions fiables et stables, afin que les collaborateurs puissent travailler efficacement depuis n'importe quel lieu de travail.
Conseil 4 : Établir une connexion directe aux principaux clouds
Les services cloud étant de plus en plus critiques, le besoin d'une connectivité fiable, évolutive et sécurisée vers le cloud s'est accru. Cela vaut particulièrement pour l'accès aux principales plateformes cloud, qui se fait généralement via l'Internet public. En utilisant le private peering avec les principaux acteurs cloud, les organisations augmentent la qualité de leur trafic Internet. Cela est assuré par des connexions directes et, par conséquent, les connexions plus courtes et une latence optimisée avec les fournisseurs dans le cloud.
Conseil 5 : Aligner la collaboration entre l'IT et les RH
Pour relever les différents défis du travail hybride, l'IT et les RH devront collaborer correctement pour permettre aux collaborateurs de travailler (ensemble) efficacement à la maison et au bureau. Le travail hybride est plus qu'une simple « fête de l'IT », d'autant plus qu'il ne s'agit pas seulement de technologie, mais aussi d'éléments comme la culture et l'implication. Différents départements sont impliqués. Les RH examinent les conditions de travail et c'est à l'IT d'aménager l'infrastructure numérique pour que chacun puisse assurer un travail hybride de manière satisfaisante. Au cours de l'année à venir, de nombreuses organisations devront trouver le juste équilibre entre les avantages du télétravail et le bureau en tant qu'endroit où « ça » se passe : l'endroit où vous entendez ce que font vos collègues, où vous pouvez rapidement partager des idées et où les succès sont immédiatement visibles pour tous.
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